le silence de l’expérience

n°1

– novembre 2006 –

Comme celui qui, songeant à sortir, s’arme d’une lampe
par une nuit de mauvaise saison
lumière d’un feu brûlant, allumant contre les vents de toutes sortes
sa lanterne protectrice, qui disperse le souffle des vents régnants
tandis que le feu surgit au-dehors
aussi loin qu’il puisse se porter
et brille au-delà du seuil de ses rayons invincibles…

L’exil de l’âme, Shihâboddîn Yahyâ Sohrawardî
par Emmanuel Valentini

Mouvements d’extase
par Olivier Capparos

Que faire de ce corps ?
par Gaël Gratet

Le corps de cette mort (notes sur le suicide)
par Odile Cortinovis

L’esprit du portrait ou le portrait de l’esprit
par Frédéric-Charles Baitinger

 

Pavillon du grand monde
par Gaspard Viola Santos

9 poèmes d’ombre
par Lionel Marchetti

Livre des rêves
par Olivier Capparos

Mue
par William Pellier

À la mélancolie
un poème de  F. Nietzsche

Odes, Fumées
par Sofia di Natale

Huit caprices de Goya
par Lionel Marchetti

 

 

Józef Bury
peintures

Ocm lui fiction intime triptyque
Anne-Sophie Brabant/Pierre Gerbaux

Cécile Carrière
dessins

Mausolée, 1 : Le pain de l’homme mort
Olivier Capparos

 

 

… de même, le feu primitif s’est jadis enclos dans de fines membranes
a engendré la pupille ronde dans ses toiles subtiles
qui ont été transpercées droit de conduits merveilleux
et ces tissus retenaient l’eau profonde
qui s’écoulait autour de la pupille
tout en laissant passer le feu aussi loin qu’il puisse se porter.

Empédocle