goya1

 

Qué sacrificio (Le sacrifice)

 

 

Deux amants liés par je ne sais quel stratagème
 
La corde est de fer
les sourires miaulent
 
Pauvre fille qui sera bouffée de l'intérieur
 
Tu croyais trouver en elle l'âme soeur
et c'est au dedans l'instable volcanique
sans aucune idée océane, aucune
tu croyais, de lui, apprendre le souffle
un autre souffle
mais la carcasse aura toujours été trop vieille
 
Ce matin, au réveil, sera-t-il toujours là ?
 
La situation se renverse :
 
Nous chantons tous, ensemble
nos résidus de vie
nous avions confondu l'imaginaire
avec la vraie vie : tu sais
celle qui danse sans penser à rien
comme fleurs écloses et pleines
comme fleurs écloses et pleines
 
Nous sommes ici
dans l'étonnement
notre énergie est folle
nos réserves sont folles
 
Et toi, naïve, tu penses encore
qu'il aurait suffi de refuser le gâchis ?





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